Novembre 2012, je prends le Thalys à la Gare du Nord pour me rendre à Bruxelles. Je vais assister au Bozar à la remise des prix d’un concours littéraire présidé par Jacques Mercier. Je ne le sais pas encore mais j’obtiendrai le 3^e prix avec un texte qui mêle Proust, Satie, des comptines enfantines et du rock. Mais l’intérêt principal de cette cérémonie, ce seront les deux intermèdes musicaux assurés par Philip Catherine, sa vieille Gibson ES-175 et son pianiste. Il fêtera le lendemain, toujours au Bozar, ses 70 ans avec ses amis.

Je vois affiché dans le wagon la pub indiquant l’accès gratuit au WiFi. Je vérifie : j’ai bien un billet Comfort 2. Je sors mon iPad et travaille sur le site pastiches.net.

Plus tard, on longera une autoroute, je l’observerai quelques instants. Et plusieurs mois après, c’est en me souvenant de cette scène que je commencerai l’écriture de mon Pantoum bruxellois, dans un autre train, qui lui, m’emmènera vers les Alpes.