Le sonnet des fesses
jeudi 14 février 2013, par
Le drap qui les couvrait glisse, douce caresse,
Et dévoile impudique un marbre immaculé ;
L’artiste, c’est certain, pour si bien calculer
L’arrondi vénusien entrevit la déesse.
Ma main s’anime & suit le contour de sa fesse,
Mouvement tendre & doux, ne pas la bousculer,
Pour imiter la vague & son rhythme éculé ;
Et mon désir grandit derrière ma maîtresse...
Je promets cette paire à quelque vil dessein :
Qui pourrait résister à ce plaisir divin ?
Ô plastique superbe ! Ô parfaites jumelles !
Je saisis à deux mains ce sublime trésor
Pour lequel je perdrai ma foi, mon âme encor,
En me plongeant au fond d’extases éternelles.
Albert Mérat
F.G.
Publié le 14 février 2013 sur pastiches.net dans l’article Couvrez ce cul que je ne saurais voir