Impressionniste

lundi 8 juin 2009, par Franck Garot

Le train de banlieue le menait tranquillement vers la capitale. La peinture achetée la veille dans son sac, il portait son regard sur la ville qui s’approchait.
Il était tôt. Il pouvait admirer un panorama que n’auraient pas renié Monet et Boudin, ses références ; un ciel d’estuaire, quoique moins changeant, avec des camaïeux de rose et de bleu, et une lumière rasante donnant des reflets cuivrés aux nuages de ce ciel parisien.
Il descendit du train, il longea les voies jusqu’au tunnel. Il sortit les bombes de son sac et commença à taguer son nom : MoneZ.


Publié le 8 juin 2009 sur Vers minuit.

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