Satie selon Chevillard

lundi 3 mars 2014, par Franck Garot

Avant la purge de son blog en janvier 2015 qui permettra à Éric Chevillard de mettre du beurre dans ses épinards en vendant à quelques dizaines (centaines ?) de lecteurs papier la saison 2013/2014 de son journal – contre l’accès gratuit accordé aujourd’hui à plusieurs milliards de lecteurs en ligne – je reproduis ici son analyse très juste de la musique de Satie publiée sur l’Autofictif ce 1er mars 2013 :

La musique porte des émotions simples, l’exaltation, la mélancolie, la douleur, la colère, la joie – mais une musique perplexe ? une musique ironique ? une musique au second degré ? C’est la grande originalité de Satie : alors que les écrivains se flattent tous d’écrire des pages musicales, il est l’inventeur d’une musique que l’on peut sans abus qualifier de littéraire.

On voudrait le prendre dans ses bras, ce Chevillard, pour le remercier même si une telle effusion le rendrait tout interdit.


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